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  • Photo du rédacteurEmilie BELLANGER

#ChallengeAZ - K comme Kerjouanno

Le #ChallengeAZ a débuté le 1er novembre. Le but est de publier un article de généalogie par jour de la lettre A à la lettre Z. Cette année, pour la première fois, je vais tenter de relever le défi !


Un parfum de vacances !


Kerjouanno est un lieu de villégiature situé à Arzon sur la presqu'île de Ruys dans le Golf du Morbihan. C'est un endroit que j'ai découvert avec la famille de mon mari et nous y avons des souvenirs mémorables ! La prochaine escale est d'ors et déjà programmée entre femmes/filles.

Les vacances, c'est important pour nous. On se ressource, on se retrouve vraiment entre nous hors du temps, on profite, on oublie les contraintes et les horaires.


Nos ancêtres et les vacances...


Par définition, les vacances (du latin "vacare" qui signifie "être sans") sont une période pendant laquelle on cesse ses activités habituelles.


Nos ancêtres avait-ils des vacances ? Eh bien oui !


Au départ cependant, point question, pour eux, de lézarder au soleil. Bien au contraire !


Pour nos ancêtres, les vacances ne signifient donc pas cesser toute activité. Jusqu'au XIXe siècle, leurs "vacances" correspondent à la période des moissons en été.

En effet, les moissons constituent un travail de grande ampleur et très fastidieux mais c'est un travail communautaire dans lequel tout le village se jette à corps perdu. Cet éreintant travail comprend la fauche des épis qui sont liés en gerbe sur place, le transport des gerbe en charrette jusqu'à la ferme, puis le battage des grains quand les gerbes ont séchées. Il existait plusieurs rites festifs au cours des moissons : la dernière gerbe, la dernière charrette, le repas de fin de moisson, les repas de fin de battage (chaque soir) et le repas de clôture - le plus festif de tous car on peut se reposer le lendemain.

Jusqu'à l'entre-deux-guerres, ce travail est manuel c'est pourquoi il nécessite l'aide de toute la communauté. Après l'entre-deux-guerres, la mécanisation permet de gagner en temps et en main d'oeuvre. Les multiples rites disparaissent progressivement.

La fête de la moisson perdure aujourd'hui sous la forme d'animations qui permettent de se remémorer les gestes et traditions d'antan.


Ensuite, le concept de vacances tels qu'on le connaît aujourd'hui fait son apparition au XIXe siècle dans les zones urbaines et dans la haute société. C'est la période où les classes supérieures ferment leurs demeures en ville (qu'elles laissent vacantes) pour rejoindre leurs résidences secondaires à la campagne. Elles y profitent de la nature, organisent des soirées dansantes. Ou bien s'en vont plus loin profiter des bienfaits pour la santé, du climat marin ou montagnard (naissance de la thalassothérapie à la fin du XIXe siècle).


C'est au milieu du XXe siècle que les vacances prennent leur envol avec la naissance des congés payés (2 semaines en 1936, 3e semaine en 1956, 4e semaine en 1969 et 5e semaine en 1981). Toutes les classes de la société peuvent alors profiter d'une période où l'on cesse ses activités. Sous l'impulsion de la publicité, la période est propice aux voyages, c'est l'essor de l'automobile et de la caravane.

Actuellement, partir en vacances reste malgré tout inaccessible à près d'un tiers des familles.


Sources : Marie-Odile Mergnac (La fête des moissons, Guide de généalogie Editions Hachette), wikipedia, www.france-thalasso.com


A demain pour découvrir la lettre L !

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