En ce dernier jour de la troisième semaine du #ChallengeAZ, je suis allée à la rencontre d’un métier exercé par certains de mes ancêtres.
Le défi d’aujourd’hui porte la lettre S comme… Sabotier !
Les sabotiers sont des fabricants et vendeurs de sabots. Ils exerçaient ce métier soit à temps plein soit tel un emploi saisonnier pendant la saison morte agricole. Printemps et été au champs, automne et hiver à l’atelier… car ce n’est pas un métier où l’on fait fortune et il faut parfois plusieurs métiers pour faire vivre la famille.
Autrefois dans les campagnes, tout le monde portait des sabots, du plus petit enfant au plus âgé des adultes (sauf les plus pauvres qui restaient pieds-nus).
Afin de pouvoir exercer leur métier, les sabotiers avaient besoin de bois, c’est pourquoi ils vivaient à proximité des bois ou forêts où ils puisaient leur matière première. Sur les recensements de population, on retrouve donc ces familles dans les dernières pages attribuées à la campagne du village. Ce métier était fréquemment transmis de père en fils…
Mes ancêtres sabotiers :
Philippe GUILLOCHER est mon aïeul à la 12ème génération et porte le numéro Sosa 2186… Né et baptisé le 26 mai 1636 à Sainte-Cérotte dans la Sarthe, il épouse Catherine PREUDHOMME avec laquelle il eut onze enfants entre 1661 et 1677. Il était sabotier et laboureur. Au moins un de ses fils fut également sabotier (André GUILLOCHER).
René PLOUZEAU est quant à lui mon aïeul à la 9ème génération et porte le numéro Sosa 290. Né le 1er novembre 1743 au Grand-Lucé dans la Sarthe, marié le 24 avril 1770 au Grand-Lucé avec Marie LEVILLAIN, père de Marie PLOUZEAU mon aïeul à la 8ème génération qui porte le numéro Sosa 145 et décédé le 1er juin 1805 au Grand-Lucé également, il était sabotier comme son père Laurent PLOUZEAU mon aïeul à la 10ème génération et porteur du Sosa 580.
Et vous, avez-vous des ancêtres sabotiers ?
Bon week-end et à lundi pour découvrir ce qui se cache derrière la lettre T !